samedi 31 octobre 2009

Alerte aux virus (mais peut être pas ceux que vous croyez)!


La mode est au virus depuis quelques années, vous l'avez sans doute remarqué. Virus de la grippe A avec son sombrero kitsch, virus aviaire avec sa crête de coq et son accent chinois, virus informatique avec son cortège de photos affriolantes... oui, le virus se porte bien, et le discours à son sujet est une manne pour les journalistes en panne d'inspiration, et les vendeurs de matériel divers et variés.
J'ai donc décidé, en ce calme samedi matin, de céder moi aussi à cette panique particulièrement fashion, et de vous parler également de virus. Mais, l'originalité et la perspicacité s'étant levée du même pied enthousiaste que moi ce matin (je m'esbaubis de cette tournure. Il faut que j'arrête la bière japonaise le vendredi soir, je crois), j'ai décidé de ne pas vous parler de ces virus bien trop communs pour retenir mon attention. Non, je vais aller vous trouver du virus bien plus original, et surtout bien plus répandu.
Comme je suis un peu flemme quand même, j'ai puisé mon inspiration dans un post paru il y a quelques mois dans un de mes blogs préférés, Zen habits de Léo Babauta .  Le papier avait retenu mon attention lors de sa sortie (enfin, le papier virtuel arrivé sur mon Iphone, désolée pour les imprimeurs) et je m'étais juré de vous en faire profiter , dûment traduit et adapté par mes soins, lorsque j'en aurais le temps. Ce temps est venu :
Voici donc le sujet de lavage de main du jour : luttez contre vos virus... mais les plus importants, les plus quotidiens, les plus perturbants...
Vos Virus Intérieurs !
Le Virus, qu'il soit informatique ou biologique, a pour caractéristique d'infecter son hôte, de se démultiplier, de l'affaiblir, et dans le pire des cas de procéder à son effacement final. Nous démultiplions donc les masques, les gels, les logiciels, les pare feux, les pare éternuements, les zones de quarantaine et autres insomnies pour nous en protéger.
Pourtant nous sommes d'ores et déjà tous infectés, tous porteurs de nos propres virus : nos pensées négatives.
J'en entends quelques uns commencer à se bidonner doucement dans les rangs : tout ça pour ça, cette alerte au virus juste pour quelques pensées ! Riez, gens de peu de foi, mais réfléchissez entre deux hoquets. Toute la journée, vous écoutez votre bavardage intérieur. Vous n'en avez pas conscience, car nous avons pris l'habitude depuis notre tendre enfance d'être accompagné par ce discours permanent, ce babil interne qui salue chacun de nos échecs, caresse chacune de nos peurs, agite chacune de nos émotions.
Si vous avez déjà pratiqué la méditation, le qi gong, le yoga, vous avez déjà pris conscience de ce bavardage intérieur. Si ce n'est pas le cas, posez vous simplement une demi heure sur une chaise, au calme, dans un jardin par exemple ; et écoutez , avec distance, le discours qui se met en place en vous. Ecoutez les mots, les jugements, les pensées agitées.
Vous entendrez très probablement des choses comme "qu'est ce que tu fais là, posé à ne rien faire, tu as l'air fin" "tu as vu la voisine a encore grossi. remarque je dis ça, mais tu ne t'es pas vue de dos en cette fin d'été" "quand je pense à ce que machin a pu dire, à ce que truc a pu faire, ça me mets en colère. et toi tu n'as rien fait évidement " "tu n'ai pas de chance quand même, c'est toujours sur toi que ca tombe. regarde, tous les autres sont heureux, amoureux, et toi tu rates tout, bien entendu" etc, etc, etc,...
Et maintenant imaginez simplement que ce langage soit tenu par quelqu'un de réel assis à vos côtés : copine, copain, relation... Imaginez ces mots et ces idées prononcées à haute voix par quelqu'un d'autre : vous ne le supporteriez pas ! pas une demi heure !
La méchanceté, la mesquinerie, l'apitoiement sur soi même, la nostalgie à deux sous, tout cela vous mettrait hors de vous en moins de 20 minutes.
Or vous vivez avec cela tous les jours de votre vie, toutes les minutes de votre éveil. Ce sont les VIRUS INTERIEURS de votre vie, qui vous la gâchent consciencieusement sans que vous en ayez conscience.
Maintenant que vous voila conscients de ces malveillantes et inutiles pensées, 4 trucs pour vous permettre de vous en protéger et apprendre à fonctionner sans virus !
Reconnaissez et arrêtez les pensées négatives dès qu'elles apparaissent
Une étude cognitive récente affirme que 80% de nos pensées dans la journée sont du recyclage de vieilles idées, et que nous tournons en permanence les mêmes lunes dans nos têtes fatiguées. Sachez découvrir, sur ces 80%,  les phrases négatives qui se répètent régulièrement : vos démons intérieurs. Vous pouvez vous amuser à les noter sur un carnet pendant quelques jours, puis à les relire à tête reposée. Vous serez effaré par la violence, la cruauté de certaines de ces pensées... et c'est vous qu'elles torturent comme ça depuis des années ! Oui les vrais pro du harcèlement moral, c'est avant tout nous mêmes !
Dès que ces pensées récurrentes apparaissent, chassez-les. Ne leur donnez pas prise, passez à autre chose immédiatement comme on écarte d'une main une mouche gênante . Tout ce qui agite des risques vus et revus, des peurs, des limitations, des menaces doit être immédiatement "mis en quarantaine et désactivé". C'est la première étape qui vous permettra de vivre sans virus intérieur.
Laissez partir le passé
Les virus intérieurs sont écologiques : ils adorent recycler nos expériences difficiles, douloureuses, humiliantes, et nous permettre de les revivre éternellement, comme si ces expériences étaient encore d'actualité.
Vous connaissez tous cette sensation où subitement, alors que tout va bien dans votre journée, un souvenir cruel va soudain se réveiller et vous faire revivre une émotion associée, sur un simple déclencheur anodin ( par exemple, il y a un sentier dans le bois de Vincennes où j'ai été un jour bousculée à tomber par un joggeur impatient de me dépasser alors que je portais mon fils nouveau né en porte bébé sur le ventre. Je ne peux toujours pas passer à cet endroit sans revivre la peur, la haine et la colère que cet incident avait réveillé en moi à ce moment là. Et pourtant quelle inutile débauche d'émotion, 7 ans après !).
Certes les mauvaises expériences ont pour avantage de nous donner des leçons, de nous faire éventuellement prendre conscience de risques et dangers dans la vie. Mais elles ne doivent pas pour autant rester "vivantes" et perturber votre vie émotionnelle présente. Alors une fois pour toute, cessez de chercher du sens, ou de la guérison, ou de la vengeance pour des choses arrivées dans le passé. Posez ces épisodes sur les étagères (encombrées sans nul doute) de vos expériences de vie, et laissez les prendre tranquillement la poussière. Sinon vous leur donnez un pouvoir sur vous qu'elles ne méritent pas. Vous avez autre chose à vivre !
Entrainez vous à pratiquer la pensée positive 
Vous savez, ce que le célèbre Docteur Coué nous a laissé comme méthode et dont on se moque si souvent- bien à tort entre nous- : l'affirmation positive.
Toutes les traditions humanistes vous le disent : vos pensées créent votre réalité à venir. Et la réalité matérielle autour de nous nous le prouve sans arrêt : c'est parce que vous imaginez votre future maison  pour la poser en plan qu'elle peut se construire ; c'est  parce que vous avez un projet professionnel en tête que vous pouvez démarrer une entreprise qui deviendra réelle ; c'est parce que vous avez une idée du couple, de la famille,  que vous pouvez construire votre relation et faire vos choix.
C'est donc bien parce que vous posez des mots et des projets dans votre vie qu'elle peut se construire : vous être votre propre architecte, vos mots et vos pensées mettent en forme tous les plans de votre vie.
Alors apprenez, pour remplacer pensées négatives et souvenirs douloureux, à créer des affirmations positives en accord avec vos projets et vos valeurs. On ne bâtit pas une maison sur ce qu'elle ne doit pas être. Prenons un exemple  :
"alors, ma maison fera moins de 100m sur 25m, elle n'aura pas de trous dans le toit et ne sera pas laide"
Impossible de monter une maison à partir de ces indications n'est-ce-pas  ! eh bien c'est ainsi que vous fonctionnez quotidiennement lorsque vous utilisez de la pensée négative.
Entrainer son esprit à avoir des pensées positives, des phrases rassurantes et engageantes, sans négation, est la première étape pour construire la confiance en soi dont nous avons tous besoin pour avancer dans notre vie d'adulte. Alors reprenez votre liste de pensées négatives ("tu n'y arriveras jamais" "tu n'es pas fait pour ça" " tous les autres sont meilleurs que toi" "tu es difficile à supporter et à aimer" "la vie est pleine de danger et les gens que tu aimes vont tous disparaitre" etc) et transformez les consciencieusement en pensées positives, qui vous seront propres .
Oui, je sais , ca fait drôle au début : nous avons tellement peu l'habitude de nous parler gentiment: " tu es fait pour ce job, quel talent tu as" "tu as déjà parcouru tant de chemin, tu as la capacité a aller très loin" "tu as toute ces qualités uniques et le monde a besoin de toi pour ça " "tu es un adorable lapin que tout le monde a envie d'aimer" " les gens que tu aimes vont bien et nous avons tous le droit et le temps de profiter notre bonheur"... vous allez probablement vous sentir vaguement ridicule, voire même coupable au début. Persévérez ! encore une fois, personne ne supporterait un être aussi acariatre que votre voix intérieure au quotidien, il est temps de transformer votre monstre désagréable en compagnon éclairé.
Jetez vos vieilles phrases négatives (mieux : brûlez les !)  et gardez avec vous vos mantras positifs pour en faire vos compagnons quotidiens. Ce sont les meilleurs anti-virus du monde !
Enfin, ouvrez vous aux nouvelles expériences
Nos virus intérieurs jouent beaucoup sur notre peur du changement. Or cette peur est pour tous, sous des formes différentes, immense.
Je me souviens d'une discussion avec un ami psychologue à qui je demandais ce qui finalement, sur ses 15 années de pratique, l'avait le plus étonné. Il m'a répondu qu'il était encore, chaque jour, époustouflé par la capacité des gens à encaisser de la souffrance plutôt qu'à prendre le risque de changer, même de façon minime. Souffrir le connu plutôt que risquer l'inconnu est (bizarrement) une règle fondamentale du comportement humain.
Or notre société use et abuse de cette peur du changement : la sécurité, le principe de précaution, le besoin de rester dans le connu et le bordé sont les premières chaines de notre esclavage, que nous tissons chaque jour nous même avec nos peurs.
Donc pour être en accord avec soi même, pour avancer, il est inévitable d'accepter le changement, l'inconnu, d'accepter au fond de vous que rien n'est stable. La rivière qui coule en bas de chez vous n'est pas la même qu'hier,  votre enfant rentré ce soir est déjà différent de celui parti à l'école ce matin, ce qui vous paraissait acquis peut disparaitre ou s'arrêter demain... Les Bouddistes appellent joliment cela "l'impermanence" : rien n'est fixé, tout n'est que changement. Et s'agripper aux pensées, aux situations, aux émotions passées et connues empêchent de vivre et d'avancer : cela donne le pouvoir à ces virus intérieurs qui cherchent à arrêter toute vie en nous, en agitant nos peurs; et y arrivent parfois ! Alors prenez le risque de vivre et de découvrir l'inconnu. C'est là que se trouve le sens de la vie !
Voila...  Vous pouvez aller vous laver les mains, éternuer dans votre coude, serrer la main de vos voisins, vous êtes immunisé : vous ne serez plus jamais la victime inconsciente de vos virus intérieurs !
Et maintenant week endez zen !!

mardi 13 octobre 2009

"les grosses n'ont pas leur place dans la mode"


Cette profonde pensée est signée Karl Lagerfeld, qui, je vais l'avouer tout de suite, me tape passablement sur le système,  malgré le consensus "génial créateur" qui semble l'entourer.
Les grosses n'ont pas leur place dans la mode ... je fume encore de rage devant le mépris vertigineux de ce "créateur" pour les femmes qu'il est sensé embellir et rendre lumineuses pour le reste du monde.
La mode - et à plus forte raison la haute couture - se plaint à corps (décharnés) et à cris (pailletés) de la perte de leur marché, de la baisse de leur vente, de la diminution du bon gout chez les femmes qui ne savent plus s'offrir un beau tailleur. Vous avez raison, Messieurs.  Je ne me retrouve pas dans cette mode tantôt fantomatique, tantot guerrière, toujours tirée par les cheveux, qui fait de la femme un porte manteau en os véritable - dont le commerce devrait être interdit par des traités internationaux au titre de la faune en danger -
Voici une photo tirée au pif de google
- un défilé Lanvin je crois-. Un grand moment de glorification de la femme, de sa féminité, de ses courbes évoquant la vie et la sensualité... C'est du Lanvin, mais ça aurait pu être du Galliano, du Chanel, du "von tropisfchen and knut"  dernière découverte du monde de la branchitude... Elles sont toutes les mêmes, dans ces défilés à Happy Few qu'on donne en pature à la plèbe par photos interposées :






Regardez la douce harmonie de ces rotules apparentes, ce galbe discret de la cuisse qui signale une absence absolue de cellulite, mais aussi de muscle, voir même de chair, et permet de dessiner si parfaitement l'arrondi de l'os à fleur de peau. Regardez ces joues creuses comme une bonne sortie d'hôpital après un très long séjour et une douloureuse maladie. Que de bonheur, de  plénitude et de féminité dans cette approche radieuse.
En voyant la fin d'un bref reportage sur les collections hiver (ou printemps, ou suaires, comme vous voulez, j'avoue ne pas avoir suivi de près) à la télévision hier , mon fils de 7 ans -arrivé en cours de route et n'ayant pas la moindre idée de ce qu'il voyait - a eu cette remarque géniale :"Oh regarde maman, comme la pauvre dame à la télé est maigre. Je ne sais pas quel pays c'est , peut être en Afrique, mais en tout cas on voit que là-bas ils ont faim les pauvres".
Sic (enfin, pour faire un fin jeu de mot international, sick !)

Et voici maintenant une photo qui vient de faire un mini scandale. Accrochez vous, soyez courageux, vous allez affronter cette chose terrible, qui doit donner des cauchemars à mon ami Karl : une femme. Une vraie. Avec des formes, un immense sourire, une lumière magnifique dans le regard et ... suprême provoc... (attention les yeux)... du ventre. Si si , comme vous et moi, du ventre qui fait un brave pli tout bête quand elle s'assoit, qui signe sans doute la venue au monde récente d'un enfant, du ventre normal, du bedon vivant.


Scandale et catastrophe au carré du Louvre. Faudrait il un jour que la mode pense à habiller des vraies femmes ?et faudrait il  en plus que ceux qui les habille les aime ? pour ce qu'elles sont ?

Karl rempile pour un tranxen, et le tout Paris de la mode se gausse... tout seul. Dans les ruines de ses maisons de couture désertées. Dans le bla bla hystérique des chroniqueuses de mode anorexiques.

Eh bien, moi, je jure de m'habiller chez le premier créateur de mode qui assumera des mannequins comme cette fille, et fera de nous toutes, les grosse, les grandes, les bêtes, les drôles, des femmes ... femmes. Des femmes dans leur propre harmonie , pleines de formes, pleines de vie, pleines de défauts irrésistibles.

Maintenant, déchirez votre Elle, mettez votre tenue favorite, et vivez zen...
Non , le porte manteau en os ne passera pas par vous !


vendredi 9 octobre 2009

Peur, moi, jamais (Ah Ah Ah !) !


Je viens de passer quelques jours dans un salon professionnel réservé aux micro entreprises, ce qui m'a donné l'occasion inattendue de retomber sur des connaissances et ex collègues perdus de vue depuis quelques années, et avec qui j'ai eu l'occasion de discuter un peu.
L'une de ces connaissances, croisée au cours de ma précédente carrière de salariée dans une association 1901 plutôt pépère (le CIDJ pour ne pas le nommer), a eu cette exclamation alors que je racontais un peu mon parcours (agité étant un mot faible) au cours des 4 dernières années :

"Ah, c'est génial ce qui t'arrive. Moi je crois que je n'y arriverais jamais. Enfin il faut dire que pour toi, c'est quand même facile, tu n'as jamais peur".

J'en suis restée sans voix.
Jamais peur, moi ?
Franchement, arriver à 45 ans et ne pas avoir peur me paraitrait un signe plutot inquiétant d'immaturité. Nous sommes loin de l'inconscience bravache des adolescents qui se sentent invulnérables, ne voient dans l'avenir que des promesses et se font peur exprès à coup de ski extrême ou de beuveries idiotes. Nous savons tous que la vie est une bestiole imprévisible, pas toujours sympa, parfois même particulièrement dure.
La vérité, c'est que j'ai peur. Tout le temps. comme tout le monde. Que le chiffre d'affaire ne suffise pas à payer mon salaire. Que le client ombrageux démarché il y a quelques jours accepte mon offre, mais se révèle ingérable. Que mon voisin au regard parfois étrange se révèle un jour vraiment un tueur en série méconnu. Que mon fils à force d'explorer les contraintes de la pesanteur à vélo ne finisse par se fracasser sur le goudron de notre petite impasse. Qu'une maladie quelconque m'interdise brutalement de le voir grandir...
Oui, je peux le dire ouvertement, ma vie est traversée en permanence de grandes peurs.
Mais...
Mais j'ai décidé que la peur, toute compagne qu'elle soit de mon existence, n'en serait pas la décisionnaire. J'ai appris à vivre avec elle, à en utiliser ses bons côtés, et à la laisser filer, autant que possible, quand elle joue aux extrêmes...
La peur est utile, comme je le disais plus haut en parlant de maturité :  elle nous permet de décoder des signes de danger, d'anticiper des actes dangereux, de prévoir parfois des mauvais coups de la vie. Et Dieu sait que la vie sait nous en réserver des inattendus, des violents, des surprenants.
Mais elle ne peut pas être la maitresse de la vie de chacun : elle est mauvaise conseillère, car elle sépare des autres (doute, méfiance) elle fatigue les proches (la mère poule est un vrai poids pour les enfants, les enseignants, les maris, et... elle même) elle mine professionnellement (combien vivent une vie professionnelle déprimante par simple peur d'affronter le changement) , et enfin elle empêche de profiter de la vie et de ses surprises en exigeant de se tenir au connu, au maitrisé.
Il faut donc apprendre (les lecteurs de science fiction, et plus particulièrement de Dune, reconnaitront l'influence notable de la philosophie Bene Gesserit) à laisser la peur "passer à travers soi". Ne pas la retenir, ne pas la nourrir, vérifier s'il y a une action concrète à prendre pour la calmer (elle est alors utile) puis la laisser filer.
C'est parfois plus difficile à faire qu'à dire.
Et que ceux qui n'ont jamais passé une nuit entière, au plus noir des 2 - 3 heures du matin, à remacher une angoisse de plus en plus monstrueuse, me jette le premier Tranxen...
Mais maitriser sa peur, la laisser passer sans se laisser envahir, cela s'apprend. cela se cultive..
Pour ma part, j'ai deux trucs efficaces quand je sens monter mon angoisse.
La première est la méditation (ah, faire le silence intérieure et sentir les émotions inutiles s'apaiser petit à petit en vagues, pas toujours évident, mais super utile au quotidien).
La seconde est un petit flacon de Fleur de Bach (dans mon cas, de marque DR Theiss, bio et bien commode à balader, dans sa version n°4 Peur - Angoisse - Anxiété) que je peux me pschitter dans la bouche lorsque la peur se fait envahissante. La décoction de fleur a le bon gout d'être conservée dans du cognac, ce qui donne à mon pschitt un côté "petit verre de ratafia pirate" plutot bienvenu (mais soyons clair ça ne soule pas non plus ! je ne suis pas franchement une adepte du petit verre qui détend !). Et , par un miracle que les adeptes des fleurs médicinales ne trouveront pas si surprenant, cela me permet en général de retrouver mes esprits et de calmer ma peur pour retrouver mon bon sens en quelques minutes.
A vous de trouver vos trucs. La peur existe surement chez vous aussi, que ce soit dans un ascenseur en panne, avant une entrevue désagréable, en attendant un diagnostic médical... les occasions ne nous manquent pas, à tous.
Alors respirez, riez, partagez. Apprenez , non pas à ne pas avoir peur, mais à ne pas être sa victime aveuglée...
et soyez zen !