samedi 26 juin 2010

Un jour je serai... Un jour je ferai... C'est quand un jour ?


Je vais fêter dans quelques jours mes 46  ans. Bizarrement, je ne les sens pas. Bon, je suis bien obligée depuis quelques mois de mettre des lunettes à tas de variations compliquées, et parfois je trouve que j'ai moins la pêche qu'avant mais... mais j'oublie très souvent que je commence à frôler dangereusement la cinquantaine (il m'arrive même de sourire outrageusement à des petits jeune de 35 ans avant de réaliser que je frôle le délit de détournement de mineur).
Et puis , ce printemps, après un hiver long et pénible, après des problèmes divers et variés qui m'ont laissé le moral chancelant, j'ai revu quelqu'un que je n'avais pas vu depuis... 30 ans : mon maitre d'équitation de mon adolescence. Alors qu'il me demandait où j'en étais côté canasson, je lui ai fait la réponse que je me fais depuis ... 30 ans aussi :
"Pour l'instant je ne monte plus. Mais un jour j'aurai un cheval."
Et il m'a juste posé cette question simple.
"Et un jour, c'est quand ? Tu as 45 ans."
Et pouf. J'ai pris le ciel sur la tête. Et le chronomètre aussi (Aie).
C'est quand, en effet,  "un jour" ?
La vie a passé, je me suis laissée entrainer dans la routine, le boulot, les inévitables catas quotidiennes plus ou moins grandes. Et j'ai repoussé à demain, après demain, à 30 ans même, ce que j'aime et qui a toujours été mon rêve.
Or je me suis fait une promesse dans la vie. Pas d'éviter les erreurs, c'est impossible. Tout choix, tout mouvement implique le risque de se tromper, et vivre demande de se pardonner ses erreurs et d'avancer.
Mais d'éviter les regrets. Ne pas avoir à regretter " ce que j'aurais du, pu, voulu faire.. et que je n'ai pas fait". Parce que ça c'est en notre pouvoir. C'est notre responsabilité de vie.
Ce "C'est quand un jour" m'a fait réaliser que j'étais en train de me tricoter, lentement mais sûrement, une belle écharpe de regrets pour mes futures soirées d'hiver de vieille dame : "ah, si seulement j'avais eu un cheval, habité la campagne, eu la maison Arche de Noé dont je rêvais..."
Et voilà comment une vie bifurque.
Deux coups de téléphone plus tard, mon maitre d'équitation m'avait trouvé un cheval ex champion aspirant à une retraite active (et même pas à 62 ans, privilégié au régime spécial va!), j'avais pris le cheval sur la tête (après le chronomètre, reaïe) et décidé de changer ma vie.
Deux mois plus tard, ma maison de banlieue est vendue, ma maison à Rambouillet trouvée, le déménagement prévu pour mi juillet, et le box dans le futur jardin déjà construit pour accueillir mon quadrupède...
Et vous savez quoi ? j'ai peur, parce que je vais recommencer toute mon implantation amicale, quotidienne, et même professionnelle pour partie. j'ai peur, parce que je vais vivre à la campagne avec du terrain, des animaux, de la forêt à côté. j'ai peur parce que financièrement ca promet d'être acrobatique.
En fait, j'ai peur parce que je vais enfin vivre mon rêve. Et que finalement il est beaucoup plus simple et prudent de raconter ses rêves et de ne pas les réaliser... pour ne pas les abimer de réalité peut être.
Mais je suis heureuse comme je ne l'ai pas été depuis des mois.
Vivante.
Pleine de questions, et de changement, et de découvertes.
Un jour, c'est maintenant.
Et aujourd'hui j'étais en forêt avec MP (prononcez êmpi with l'accent, il est irish) et j'ai touché des moments de bonheur parfait, simples, comme la lumière dans les arbres, la biche qui nous a regardé passer sans bouger, ou notre plaisir à tous les deux à galoper en parfaite harmonie.
Souvenez-vous que la vie passe.
Quels sont vos rêves ?
N'attendez pas "un jour".
N'attendez surtout pas 30 ans.
La vie, même zen, est courte..
PS. vous habitez dans le coin de Rambouillet, Gazeran, Hermeray ? j'arrive cet été, et tous les contacts zen sont les bienvenus...



mardi 25 mai 2010

La vie privée sur Internet...


...c'est quelque chose.
A la suite d'une remarque d'une collègue, je me suis googlisée rapidement pour voir ce qui sortait à partir de mon nom. Il y a des articles à mon sujet, grâce à mon activité professionnelle. Et puis, j'ai plein d'homonymes, dont une dermatologue et une tenancière de bar de petite vertu qui fut condamnée pour meurtre (c'est cette homonymie là qui m'a valu une question inquiète sur ma vie passée !).
Et voici ce que je trouve en deuxième page :

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Il n'y a guère que les pages qui se cachent dans ce site au nom plein de promesse.
Je suis encore abasourdie. perplexe même.
Me voici suis donc en achat location vente sur Internet... et je ne le savais pas !
Mais qui touche les loyers ?
Googlisez  vous un peu, et racontez moi s'il vous arrive la même chose ! j'en ai perdu ma zénitude proverbiale !

mercredi 12 mai 2010

Ahhh, s'organiser ... mais savez vous que vous n'avez pas forcément besoin de la même organisation que moi ?


... ou que l'oncle Paul, ou votre meilleure copine.
Car, contrairement à une idée couramment répandue, il n'existe pas "une organisation idéale" à appliquer à chacun, mais bien une organisation adaptée à chacun d'entre nous. L'organisation n'est pas une une science exacte avec des préceptes gravés dans le marbre. C'est un ensemble qui doit correspondre à celui qui l'utilise, à sa vie, à son entourage et... à son style.
Car nous ne sommes pas tous pareils, vous le savez déjà, et nous sommes entre autres différents dans notre façon d'appréhender le monde et ses informations. Certains d'entre nous sont des auditifs, d'autres des visuels, d'autres enfin des tactiles . Savez vous à quelle catégorie vous appartenez ? Cela vous parait peut être anecdotique, mais c'est là le secret pour réaliser une organisation qui vous corresponde vraiment. Si vous êtes un auditif, le Post It sur le frigidaire ne vous servira pas à grand chose. Si vous êtes visuel, la fonction petit message de rappel sur votre téléphone ne vous servira pas. Il est important d'adapter votre mode d'organisation (à la maison, au bureau, dans vos loisirs) à ce que vous êtes pour que ce soit efficace. Et accessoirement, cela explique pourquoi ce qui marche pour vous ne fonctionne pas pour Monhomme ou les Juniors... chacun son style !
Pour reconnaitre quel type d'approche vous convient le mieux, voici un petit test : vous comptez un point à chaque affirmation qui vous correspond fortement. vous faites ensuite le total par catégorie et vous vérifiez dans quelle catégorie vous avez le plus de points. C'est elle qui vous donnera la piste à creuser pour vous organiser en fonction de ce que vous êtes... et pas de principes inadaptés !
Fonctionnement visuel
  • je me souviens de ce que je dois faire si je l'ai écrit
  • j'ai besoin de me visualiser en train de porter un vêtement pour choisir ce que je vais porter
  • je prends beaucoup de notes en réunion, et souvent je me souviens de l'aspect visuel de ma page avant de me souvenir de son contenu
  • j'ai besoin de voir la personne à qui je parle
  • je me souviens très mal des blagues
  • je me souviens d'un numéro de téléphone lorsque je me  visualise en train de le composer sur le clavier
Fonctionnement auditif
  • je préfère écouter les livres ou les lire à haute voix
  • plus je discute un problème avec mes collègues, plus il est simple pour moi de trouver une solution
  • à l'école il me suffisait d'écouter un cours pour avoir de bons résultats aux examens
  • je me souviens de ce qui a été dit plus vite que de qui l'a dit
  • j'aime finir une tache avant d'en commencer une autre
  • un train pourrait traverser le salon, ca ne m'empêcherait pas de mener ma conversation au téléphone
  • quand j'ai besoin de me souvenir de l'orthographe d'un mot, je le prononce à haute voix
  • en faisant mes courses je me répète ma liste intérieurement ou à haute voix
Fonctionnement tactile (ou kinesthésique, par le mouvement et le toucher)
  • lorsque je commence un projet je préfère commencer à faire plutôt que planifier
  • quand j'ai besoin de souffler au travail, je bouge dans mon bureau pour me détendre
  • je travaille aussi bien dans un aéroport, un hôpital, en me déplaçant, je n'ai pas besoin d'un bureau pour travailler
  • je me souviens mieux du nom de quelqu'un si je lui ai serré la main
  • j'apprécierais d'aller au travail en bicyclette - si je ne le fais pas déjà
  • je pense plus clairement dans la journée si j'ai commencé en faisant du sport
  • je suis sensible à la température de mon lieu de travail
  • lorsque je prends un objet, même une simple agrafeuse, mon esprit vagabonde sur des souvenirs liés à une agrafeuse
Une fois que vous avez déterminé votre fonctionnement, adaptez votre organisation en rapport avec lui. Affichez, faites des mémos, des listes, si vous êtes visuels. Lisez à haute vois, repassez vous des enregistrements, demandez à votre entourage de vous laisser des mémos vocaux si vous êtes auditifs. Et utilisez le noeud au mouchoir, le souvenir associé à un geste (je touche la porte d'entrée en partant, et j'y associe le geste de vérifier mes clés dans ma poche) si vous êtes kinesthésique
Et , ô combien important, admettez que les autres peuvent avoir besoin d'autre chose que vous pour mémoriser ou s'organiser. Un enfant peut avoir besoin de marcher de long en large pour mémoriser une poésie, ou un Monhomme de lire à haute voix la liste de courses que vous avez soigneusement écrite... Chacun son mode !!
Ce serait si ennuyeux si les mêmes solutions fonctionnaient pour tout le monde... Donc, chacun son organisation zen !

lundi 10 mai 2010

Quelques minutes de calme chez vous? profitez en pour lutter contre le désordre de quelques gestes simples..


Le printemps est bien installé, et avec lui le retour de la lumière, de l'envie d'espace et de zenitude chez soi. Mais voila, chez soi, c'est pour nous tous un lieu assailli par le courrier tous les jours, les gadgets et achats tous les mois, les vêtements et objets oubliés tous les ans. Bref, chez soi, c'est rarement un modèle d'ordre. Or l'ordre est la première chose qui permet de retrouver la zenitude et l'espace d'un lieu - parole de home stager !-.
Bon, si vous êtes courageux, vous pouvez poser 4 jours de RTT (oh, mais j'y pense , il y a un pont la semaine prochaine !) et vous lancez dans un immense chantier de rangement. Vous attaquer à toutes les pièces à la fois, tout ouvrir, tout brasser.
et terminer le dimanche soir au bord de la crise de nerfs dans un grand vrac de fringues pas triées et de tiroirs pas refermés.
Vous pouvez aussi, plus sagement, vous donner régulièrement de petits objectifs clairs pour avancer en douceur vers l'ordre et le rangement. C'est beaucoup moins stressant et beaucoup plus efficace. Voici donc, inspirée par un billet déjà ancien d'un site que je vous recommande si vous parlez anglais, unclutterer, 18 idées de petits gestes de quelques minutes qui vous permettront de reconquérir sans douleur votre espace.
  1. déterminez un endroit précis pour déposer les papiers et documents entrant : rien de pire que les papiers dispersés dans la maison au fur et à mesure de vos retours. Tout d'abord ils font désordre, ensuite ils courent le risque de se perdre, et de vous mettre en difficulté (tiens, en parlant de ça, elle est où ma jolie déclaration d'impôts arrivée il y a quelques jours ?). Ayez une boite, un dossier, un tiroir, ce que vous voulez, qui soit destiné à accueillir ce qui entre chaque jour. Et une fois par semaine, genre le dimanche soir avant de commencer la semaine, Hop, vous videz, vous traitez, vous payez, vous rangez. et vous ne perdez plus rien !!
  2. commencez par nettoyer une zone : pas un endroit immense, non, une partie de chez vous habituellement que vous allez simplement apprendre à garder rangée. Ce peut être la console de l'entrée, ou la table basse du salon, ou le pied de votre lit . En 5 minutes, vous enlevez ce qui est inutile, triez, ranger , jetez, et surtout ensuite vous vous tenez au principe simple "cet endroit reste clair, libre, et seuls les objets utilisés quotidiennement y restent". une fois cette bonne habitude prise pour ce point, vous pourrez petit à petit l'étendre à d'autres points chez vous. doucement, progressivement.
  3. rangez un plan de travail : nous avons tous (ou presque) une cuisine. et nous avons tous (ou presque) trop de choses sur nos plans de travail. la machine à pain qui prend la poussière, le blender à la mode, les bouquins de cuisine, deux bougies, un pot d'épices, un dessin de junior... oui, c'est pareil partout, les surfaces horizontales, et en particulier dans les cuisines, sont envahies lentement mais surement. vous y trouverez même peut être un ou deux papiers à mettre dans la zone d'atterrissage évoquée en 1 ! Prenez le temps de ne laisser que l'utile (et tant qu'à faire le joli) et rangez. Ouf, un plan de travail, ça ne prend pas des heures, et ça vous change la vue en entrant dans une cuisine !
  4. organisez vous un vrai week end de rangement... la semaine avant le vide grenier de votre quartier. Vous en profitez pour trier ce que vous allez vendre, ou éventuellement donner (oui, on peut donner aussi à un vide grenier ! pensez aux m2 que vous récupérez à chaque fois que vous dégagez un vieux siège auto, un toaster en doublon ou une partie des DVD que vous ne regardez jamais !). En un week end, vous pouvez faire le salon à fond, logiquement aussi votre chambre et votre penderie. Ne vous lancez simplement que dans une pièce à la fois ...
  5. ramassez 5 choses qui trainent souvent chez vous, et trouvez leur un emplacement définitif : le cartable de juniorette, l'Iphone de Monhomme, le jeu de DS de junior... il y a des objets comme ça qu'on a l'impression de croiser 70 fois dans la semaine, simplement parce qu'il n'ont pas de lieu de villégiature précis. Déterminez où ils devraient trainer - enfin, être posés- afin que ce soit à la fois commode et simple, et mettez tout le monde au courant. En quelques jours, ces objets qui trainaient tout le temps devraient prendre avec délice leurs habitudes (les objets sont assez routiniers finalement). et si c'est vous qui les rapatriez (euh, oui, avec les enfants et Monhomme la résistance est possible) au moins vous n'aurez pas à réfléchir et chercher où sont les objets urgemment cherchés à 8h12 avant le départ lundi. "A sa place, comme d'hab, mon chéri !"...
  6. avant d'attaquer le rangement d'une pièce, prenez du recul, regardez le en détail, et visualisez ce qu'elle devrait devenir... Notamment, tout ce qui traine au sol (à l'exception notable des tapis et des meubles) doit trouver une vraie place . Ce qui traine par terre complique en effet ménage, aspirateur, circulation. Regardez votre pièce, listez ce qui cloche, réfléchissez à ce qui s'y trouve en vous demandant si c'est bien le meilleur endroit. Parfois des objets s'incrustent dans une pièce simplement parce que nous avons oublié de les regarder...Prendre ces 2mn de réflexion avant de commencer à ranger permet de faire ensuite plus rapidement son rangement et plus efficacement son tri.
  7. créez une boite "peut être" : il y a des choses que vous voulez jeter ou donner, sans doute. il y a des choses que vous voulez garder, sans doute aussi. Et puis il y a ces objets, ces vêtements, ces souvenirs pour lesquels vous avez un doute... Prenez un carton, ou une boite plastique, mettez y les objets sur lesquels vous avez un doute existentiel, et donnez vous 6 mois (vous pouvez mettre un rappel dans votre agenda). Si vous en avez besoin en cours de route, vous pouvez reprendre l'objet en quarantaine. Puis au bout de 6 mois, reprenez votre boite et prenez votre décision. Vous vous apercevrez, de façon générale,  que tout ça ne vous a pas manqué... et vous pourrez trancher sans regret !
  8. après un tri, si vous avez des choses à donner, mettez les immédiatement dans votre voiture pour vous en débarrasser vite. Je connais des cartons " à donner" qui ont trainé plus de 2 ans chez des clients qui ont oublié qu'ils avaient l'intention de s'en débarrasser...
  9. avant d'acheter, donnez vous le temps de la réflexion : nous achetons trop facilement, de manière générale. Et à peine le tri terminé dans notre maison qui respire enfin, nous nous empressons de racheter de quoi remplir les étagères un peu soulagées. Alors prenez une habitude simple : pour tout ce qui es tobjet, donnez vous... un mois. Oui, simplement. 30 jours. Vous achèterez l'objet qui vous fait envie si le désir est toujours là. Vous allez réaliser assez vite à quel point notre société génère de l'envie permanente mais ... superficielle. Et vous économiserez place... et argent !
  10. apprenez à vos enfants "où va quoi". Bon d'accord vous allez devoir répéter, et répéter encore, les enfants respectent assez rarement du genre au lendemain des consignes. Mais ils vont apprendre, et cela leur servira toute leur vie ensuite ! (et vous allez, à l'usure, obtenir qu'ils fassent attention, ce qui soulagera votre quotidien)
  11. pour vos papiers, créez un système simple de dossiers pour un rangement rapide. Factures maison, impôts, santé, banque, voiture... vous n'avez pas besoin d'un diplôme d'expert comptable pour répartir vos papiers en quelques dossiers . Etiquetez les, rangez les dans un emplacement précis, et gardez sous le coude quelques dossiers et étiquettes vierges pour pouvoir en créer rapidement de nouveaux si le besoin s'en fait sentir. Vous allez enfin vous y retrouver !
  12. utilisez vos dossiers régulièrement. Transfert de votre boite d'arrivée aux dossiers correspondants toutes les semaine, petit tri des papiers obsolètes une fois par an... ce n'est pas compliqué, il faut juste le faire.. souvent !
  13. triez vos vêtements et mettez dans un carton ce que vous n'avez pas porté depuis plusieurs mois. Pas besoin de faire toute la  penderie d'un coup, faites le étagère par étagère, barre par barre. Petit à petit vous dégagerez de l'espace et pourrez faire des heureux, soit en les donnant, soit en les vendant.
  14. triez votre placard à médicaments ... et si vous n'en avez pa, créez le ! tous les médicaments doivent être réunis dans un lieu, hors de portée des enfants, et connu de tous les membres du foyer qui doivent y avoir accès en cas de besoin. Et non, la salle de bain (trop humide et avec variation de température) n'est pas le meilleur endroit ! jetez ce qui est dépassé en date ou inutile, retournez les médicaments entamés ) à votre pharmacien, et vérifiez que vous avez bien les médicament de base pour les urgences.
  15. attaquez vous sauvagement au rangement de ... un tiroir ! oui, un . simplement. Vous prenez la commode de la chambre, et vous videz le premier tiroir, tranquillement, pour commencer. Faites 3 catégories de ce que vous y trouvez : ce qui va vraiment dans ce tiroir (et y retourne) ; ce qui doit aller ailleurs (et y va de ce pas) et ce qui doit dégager (et rejoint le carton "à donner à vendre"). En 3 ou  4 séances vous aurez rangé... toute la commode (OK, 7 si c'est un semainier !)
  16. habituez vous au look rangé de votre lieu, et apprenez à l'aimer. un plan de travail rangé, un plancher dégagé des journaux, chaussures et autres vêtements, c'est plus joli, plus facile à entretenir, plus sain, et plus lumineux. profitez de votre travail !
  17. ayez une bonne conversation avec Monhomme, Mafemme, les enfants, et/ou les colocs : pour tenir sur la durée, l'ordre doit être partagé et respecté par tout le monde. Pas toujours facile de partager , souvenez vous que le but n'est pas de faire le procès de chacun, mais de donner simplement les nouvelles règles du jeu.
et pour cet été, vous aurez un ravissant chez vous tout propre, tout rangé, sans douleur !! zen, quoi !

mardi 4 mai 2010

Vous laissez vous encore impressionner par les "experts" ?


Moi qui commence à avoir quelques années de sagesse (?!) derrière moi, je suis de plus en plus sceptique sur ce terme d'expert. Il est vrai qu'à chaque événément nouveau, la télévision, la radio se sentent obligés de nous trouver un spécialiste ad hoc qui va nous donner gravement ses analyses et prédictions. Les médias sont de grands consommateurs d'experts qui permettent de remplir les antennes de certitudes...
Mais entre nous, rares sont les experts qui ont raison quand il s'agit de prévoir, ou d'analyser une évolution à venir. Nous ne pouvons pas leur en vouloir, car "rien n'est plus difficile à prédire que l'avenir". Mais nous pouvons simplement garder une certaine prudence quant à ce qui nous est dit. Et nous souvenir que, tout expert qu'il est, notre spécialiste a de très fortes chances de se planter...
Juste pour vous faire rire un peu, en ce mois de mai un peu trop mazouté à mon goût (oui, les experts en pétrole sont à nouveau à la mode , et les volcanologues rentrés au laboratoire, c'est la dure loi de l'actualité) voici quelques analyses d'expert qui laissent songeurs, à postériori :
  • La radio n'a aucun futur. les véhicules pour voler plus lourds que l'air sont impossibles. les rayons X seront bientôt oubliés car c'est un canular (William Thomson, scientifique britannique fort respecté en son temps, 1899)
  • La télévision ne durera pas, les gens vont se lasser rapidement de regarder une boite en bois  (Darryl Zanuck, 20th Century Fox, 1946)
  • Ils ne toucheraient pas un éléphant à cette distance (derniers mots du Général Seddgwick en 1864 , guerre de Sécession. Un expert très directement rattrapé par les conséquences de son erreur, ce qui n'est pas toujours le cas)
  • L'énergie atomique peut sans doute remplacer nos explosifs actuels, mais on la voit mal produire quoi que ce soit de plus dangereux (Winston Churchill, 1939)
  • Que diable voudrait entendre un acteur parler ? (HM Warner, Warner Brothers, 1927)
  • Il va falloir des années - et ce ne sera pas de mon vivant- avant qu'une femme ne devienne Premier Ministre (Margaret Thatcher, 1969)
  • Nous n'aimons pas leur son, et la guitare est complètement dépassée (Decca Disques, dans sa note rejetant le disque des Beatles en 1962)
  • Je pense qu'il y a un marché pour peut être 5 ordinateurs dans le monde (Thomas Watson, IBM 1943)
  • Je préfère que ce soit Clark Gable qui se plante, plutôt que Gary Cooper (Gary Cooper, refusant le rôle principal de Autant en Emporte le Vent)
Conclusion ? Ecoutez les experts mais.. fiez vous à votre jugement, à vos sensations, à votre intelligence. Vous avez statistiquement autant de chance d'avoir raison à l'avenir qu'eux ;-) !

vendredi 5 mars 2010

Les dieux ...


 Je regardais hier un joli film avec Morgan Freeman (ahh, Morgan Freeman, un des seuls acteurs qui soient capable de me faire regarder n'importe quel film sur la simple idée qu'il a choisi d'y participer, donc que c'est forcément intéressant). Ce film américain du nom de Feast Of Love en vo (aucune idée du titre en français, ça fait chic non !) commence par une réflexion, ou plutot une légende que je me sens obligée de vous offrir :
"Il se raconte, en Grèce, qu'à l'origine les Dieux ont créé le monde... et qu'ils ont commencé à s'ennuyer. Alors ils ont créé l'homme. Mais ils s'ennuyaient toujours. Alors ils ont créé l'amour. Et là, ils ne se sont plus ennuyés, et ils ont été si fascinés qu'ils ont décidé d'essayer l'amour, eux aussi.
Et alors, ils ont inventé le rire, pour survivre à ce qu'ils venaient de créer..."
Aimez, souffrez, mais surtout n'oubliez pas d'en rire, et d'en rire....zen !

lundi 1 mars 2010

Quand lire nourrit ... et pas seulement les esprits !


 Les 5 et 6 mars, les Restau du Coeur organisent une grande collecte avec l'aide de Danone et Carrefour. C'est déjà génial. Pensez à rajouter un paquet de café et des conserves dans votre chariot et à les donner aux bénévoles à la sortie de votre hypermarché...
Mais en plus, et pour une fois, ils ont décidé d'associer les bloggeurs à l'opération : à chaque billet qui relaie l'opération sur un blog, ce sont 10 repas qui sont offerts.
Avec ce petit post que vous venez de lire, nous venons  donc d'offrir 10 repas aux Restaus du Coeur. Ca, c'est génial.
Pour une fois que je ne nourris pas que les esprits, mais aussi les corps chahutés par la vie, ca ne se refuse pas !
L'opération comprend plusieurs pans :
-­‐ 5 et 6 mars : Aide à la collecte alimentaire des Restos du Coeur
Les salariés de Danone et du groupe Carrefour viendront en aide aux bénévoles des Restos du Coeur lors de la collecte nationale des denrées alimentaires dans les magasins Carrefour et Carrefour Market.
-­‐ Opération promo-partage
Pour 4 produits Danone achetés en promotion dans les magasins Carrefour entre le 15 et le 25 mars) et Carrefour Market (entre le 17 et le 28 mars), 1repas sera offert aux Restos du Coeur. Objectif : offrir 1 million de repas à l'association.
-­‐ Aide à l'insertion et mécénat de compétences
Tout au long de l'année, des salariés de Danone apportent leur expertise auxbénévoles des Restos du Coeur dans des domaines variés (RH, informatique, logistique, nutrition infantile). Carrefour propose des CDD et des CDI à des personnes en réinsertion.
Vous voulez en savoir plus ? découvrez le dossier complet ici
Et merci à Antoine de m'avoir fait découvrir cette opération de pub, pour une fois intelligente,  avec son billet ici   !
et aidez zen !

dimanche 28 février 2010

Le sourire ...

Une photo piquée sur le site du Figaro me met en joie...














Junior Bild archiv Sunset

Tout d'abord, elle prouve que l'immense prétention que nous avons à croire que nous sommes les seuls à rire ou à sourire est bien mal fondée. Si vous ne voyez pas un sourire de pur bonheur ici, je vous offre le champagne (virtuel, il m'en reste un ou deux caisses en stock).

Ensuite je trouve ce sourire particulièrement émouvant parce qu'il n'est pas du à la chaleur de l'eau, ou à une nourriture quelconque, mais à ... de l'amour, tout bêtement. C'est le soin que lui porte son congénère qui provoque ce bonheur...

Cela me fait penser à un joli conte - japonais, si mes souvenirs sont bons, comme ces singes-.
Un enfant demande à Bouddah comment est l'enfer , et celui ci répond "c'est un endroit où se trouvent de grands plats de nourriture parfaite, riche, délicieuse. Mais les damnés ont dans les mains des baguettes trop longues pour pouvoir porter la nourriture à leur bouche, alors ils meurent de faim". Alors l'enfant dit "Et au paradis, les baguettes sont à la bonne taille, et les âmes peuvent manger" . "Non, lui répond le Bouddah, les baguettes sont trop longues aussi. Mais ils ont compris : ils se nourrissent les uns les autres..."
Alors, à qui allez vous donner le sourire aujourd'hui ?
et souriez zen !

mercredi 24 février 2010

Le "non", tu l'as déjà...


Cette phrase un peu obscure au premier abord, nous la devons à Moitessier, grand navigateur en solitaire, forte personnalité fou de mer que le destin n'a pas épargné. Il aimait tant la mer qu'après un naufrage qui lui couta son bateau, dans les années 60 je crois, il envisagea sérieusement pendant plusieurs mois de reconstruire un bateau avec ce qu'il avait sous la main, c'est à dire du ... carton. ll est assez justement célèbre aussi pour son caractère bien trempé : après avoir fait le tour du monde en solitaire, arrivant en vue du port (du Havre ? je ne sais plus le détail) et voyant la foule qui l'attendait, il fit brusquement demi tour et repartit pour de longs mois de navigation tranquille, loin du monde qui ne lui manquait pas.
Au cours de son existence traversée de tempêtes au sens propre comme au sens figuré, il appliqua toujours cette maxime :
autant essayer, et avoir une chance de décrocher un oui
puisque le non tu l'as déjà.
C'est une phrase qui me porte depuis longtemps, et à laquelle je dois de vrais progrès dans ma vie. Parce que je suis une angoissée du rejet, du non, du "pas possible, ma petite dame", je me suis interdit beaucoup de choses pendant très longtemps. Et notamment je me suis interdit de demander, d'essayer, de négocier, de proposer, persuadée que j'allais droit à l'échec, et que l'échec je ne m'en remettrais pas.
C'est encore un combat en moi, je suis encore subitement paralysée de foudroyantes "attaques de ratage" qui me glacent, mais j'ai quand même appris une chose :
l'échec est permanent, évident, insurmontable... si on le laisse gagner avant même d'essayer.
J'en ajouterais une autre, qui est une évidence , une banalité même, mais qui reste particulièrement vraie : nous sommes nos meilleurs ennemis pour nous faire peur, nous empêcher d'avancer, nous inventer d'inévitables échecs là où se trouvent des possibilités de réussite. Nous inventons nos freins et mettons beaucoup d'ardeur à nous limiter et nous faire peur...
Il n'y a pas longtemps, j'ai négocié un tarif avec un fournisseur au cours d'un échange animé. J'étais persuadée que son tarif était trop élevé, et je n'ai pas lâché, sûre de moi. Nous avons finalement conclu notre échange et lorsque j'ai reçu la facture, j 'ai constaté à mon grand étonnement que , alors que je parlais hors taxe, mon fournisseur parlait ttc. Je me suis donc retrouvée avec un cout inférieur de 20% à ce que je pensais. Un vrai miracle : Et j'ai réalisé subitement que c'était donc un tarif atteignable, mais que le seul frein qui m'en aurait interdit l'accès... c'était moi , et mes idées préconçues. (et le plus drôle, c'est que le fournisseur en question n'est pas traumatisé pour un sou, ce qui me fait aujourd'hui penser que j'avais encore probablement de la marge de négociation. moi qui transpirais à l'idée de négocier 5 % !).
Si je n'avais pas été aidée par l'erreur sur les taxes, je n'aurais jamais osé, même en rêve, imaginer ce tarif.
Nous nous freinons, et nous nous faisons peur. Avec nos collègues, avec nos amis, avec nos enfants, avec nos amours... Nous nous interdisons trop souvent de dire , de proposer, de demander, engoncés dans nos peurs d'échecs et de rejets.
Nous vivons avec des non permanents que nous nous infligeons tout seuls, au lieu d'aller à la pêche aux oui, parfois miraculeuse.
Alors, avec le printemps qui pointe son nez,
Avec ces journées qui allongent enfin,
Donnez vous le droit de gagner vos oui, vos d'accord, vos je t'aime... lancez vous !
Et si c'est un non que l'on vous donne,souvenez vous que de toute façon, à ne pas essayer, le non, vous l'aviez déjà.


lundi 8 février 2010

Abordons un sujet de fond : que peut on faire avec... des filtres à café.


Oui, je trouve que depuis quelques billets,je suis bien austère. J'ai donc décidé de changer de ton et de vous emmener dans ce profond sujet de réflexion - pas aussi anodin qu'il en a l'air.
J'ai reçu il y a quelques jours par une amie américaine (Hello Stella !) un mail avec une liste marrante de 25 usages pour les filtres a café - vous savez, ce que vous vous payez moins de 2 euros les 100 chez votre supermarché favori, sans marque particulière, et qui logiquement vous sert principalement à vous sortir de la torpeur de vos lundi matins-.
J'ai adoré ces idées, et cela m'a donné enfin l'occasion de vous glisser ma réflexion philosophique de la semaine (un lundi matin, et sans café en plus, haute voltige, applaudissez l'artiste).
Il n'est pas nécessaire d'avoir un objet dédié à chaque usage...
Notre société, entre marketing, analyse de comportement et obsession du gain de temps, vous fait croire en permanence qu'il vous faut l'outil un tel pour l'usage untel, ou le look truc pour l'activité truc, voire même le gadget chose pour ... pas grand chose.
Vous voyez de quoi je parle ... nos grands père avaient un couteau, avec lequel ils coupaient le pain, le foin, ouvraient le poisson à la pêche, et sculptaient le bois pour les moulins à eau que nous posions sur les cours d'eau. Aujourd'hui nous avons le couteau à pain, à viande, à légume, à pamplemousse, à gaucher, à pleine lune, à sushis, à vitesse, à sécurité...
Et nous nous plaignons que nos maisons, nos tiroirs et nos placards sont trop petits.
Oubliez les objets à un seul usage, sauf exception, et pensez plutot à tous les usages que vous pouvez faire d'un même objet.
C'est pour cela que cette liste me met en joie. Un paquet de filtre à café et ...
  1. utilisez les pour filtrer le bouillon, et faire vos bouquets garnis pour le pot au feu
  2. recouvrez vos tasses et bols, vos petits plats que vous réchauffee au micro onde pour éviter les projections
  3. nettoyez vos fenêtres, miroirs, chrome avec des filtres : ils font tout briller
  4. protégez votre porcelaine précieuse en mettant un filtre à café entre chaque assiette
  5. filtrez avec un filtre le vin de la bouteille dont vous avez malencontreusement cassé le bouchon à l'ouverture
  6. protégez vos poêlons en fonte de la rouille en plaçant à l'intérieur un filtre qui absorbera l'humidité et évitera le développement de la rouille
  7. appliquez avec votre cirage, en roulant le filtre en boule
  8. filtrez votre huile de friture après chaque usage pour la garder plus saine
  9. pesez facilement vos aliments coupés en morceaux sans salir votre balance en les plaçant dans un filtre
  10. utilisez les en support pour éviter que vos juniors ne mettent de la confiture partout avec leur crêpe ou votre mari avec le hot dog moutarde devant le match de rugby 
  11. placez un filtre dans le pot de vos plantes au moment du rempotage, à l'emplacement du trou d'évacuation d'eau, pour éviter que la terre ne s'échappe
  12. faites un trou et glissez le filtre sur le baton de la glace que vous donnez à juniorette pour éviter de la suivre à la trace dans la cuisine en été
  13. des filtres découpés sont des supports parfaits pour l'épilation à la cire, notamment des sourcils (ouch!)
  14. placés dans le fond du plat qui accueille les frites à la sortie du bain d'huile, ils absorbent la graisse
  15. ils peuvent servir de support ou de renfort lorsque vous faites de la couture ( par exemple pour renforcer un tissu lors d'une broderie à la machine)
  16. remplis de bicarbonate de soude et placés dans les chaussures de sport et les placards, ils absorbent odeurs et humidité
  17. judicieusement rangés dans la salle de bain de The Homme, ils rattrapent les coupures de rasoir sans laisser de charmantes traces de coton ...
  18. ils servent d'entonnoir pour remplir les réservoirs d'huile et de lave glace de votre voiture
  19. placé sur le côté de votre plaque de cuisson, le filtre accueillera volontiers votre cuillère et évitera les salissures
  20. ils peuvent remplacer un bol pour accueillir des aliments secs ou des morceaux de fruits pendant que vous faites la cuisine - un bol de moins à laver, commode aussi en location de vacances quand le matériel est limité !
  21. ils enveloppent et protège vos décorations de Noêl lors de leur rangement
  22. ils remplacent avantageusement le coton pour enlever le vernis à ongle (toujours les charmantes traces de coton !)
  23. ils font un excellent terrain pour faire germer des graines : vous humidifiez un filtre, vous placez les graines à l'intérieur et mettez le tout dans un sac plastique transparent le temps que ça germe. de la serre efficace à moindre cout !
  24. ils font un excellent support de séchage pour vos fleurs , placées entre deux filtres et bien lestées sous un annuaire ou l'oeuvre complète de Voltaire.
  25. ils font enfin de parfaits petits bols à amuse gueules pour les apéritifs - bon dépannage pour le pot impromptu au bureau.
Voila, pas mal non ! Je ne sais à quel génie méconnu nous devons cette oeuvre, mais je vous le dis : l'avenir de cette planète est à savoir faire plus avec un seul objet...
Comme je pense accessoirement, n'en déplaise à tous ses détracteurs, que Steve Jobs est encore une fois visionnaire avec un ipad qui fait office compagnon permanent pour musique, livre, film, jeux, information, internet et boulot...
Bon, ce n'est pas tout ça, faut que je vous laisse, j'ai 25 usages à tester d'ici ce soir avec ma super boite de filtres ...
(et si quelqu'un a un Ipad à m'envoyer pour test aussi, je suis ok !)
Lundissez zen !

dimanche 31 janvier 2010

100 000...


Ben oui, 100 000...
Aujourd'hui, ce petit blog vient de dépasser les 100 000 visiteurs, et frôle les 220 000 pages vues depuis sa création. Je n'en reviens pas.
Je me souviens encore de mon émotion lorsque j'ai atteint les 50 premières visites... Même avec tous mes allers et retours pour vérifier le look de mon blog, je me doutais qu'il y avait dans ces cinquante visiteurs des gens que je connaissais pas, des visiteurs inconnus qui venaient lire mes mots et qui n'étaient ni mon père, ni mon fils, ni mon facteur... Cinquante ! je trouvais cela déjà surréaliste.
Pour les 10 000 , je vous avais offert le champagne (oui, je suis comme ça moi. le champagne virtuel coule à flot à la moindre occasion !).
Et voila que près de 100 000 fois, vous, lecteurs que je ne connais pas, êtes venus lire quelques pages plus ou moins utiles, plus ou moins drôles, mais toujours sincères....
Cela m'amène à une toute petite conclusion philosophique (vous ne croyiez pas que vous alliez vous en sortir comme ça !) :
Croyez à vos rêves. même les plus fous. Et avancez.
Posez la première pierre de votre maison, le premier mot de votre livre, le premier baiser sur les lèvres qui vous plaisent, la première pièce dans la tirelire pour votre tour du monde... Mais surtout agissez ! Croyez en vous, et faites les pas nécessaires. Le plus inattendu, le plus espéré peut arriver.
Lorsque j'ai créé mon blog, quelques amis ont haussé des épaules "des blogs, il y en a des milliers, tu vas te lasser, et puis ça te rapportera quoi ?".
Ma réponse aujourd'hui est simple : du bonheur. Ce blog m'apporte le bonheur de vos commentaires, de vos petits mots, de vos remarques parfois quand je vous rencontre (oui, il arrive que je rencontre mes lecteurs dans la vraie vie ; statistiquement c'est surprenant mais ça arrive !!). Le bonheur de savoir que certains ont partagé mes éclats de rire souvent, mes larmes parfois, et mes coups de colère aussi.
Alors merci à vous pour ces 100 000 regards posés sur mes mots, et bonne semaine à tous !
Et lisez zen !

vendredi 29 janvier 2010

Décidé d'arrêter les ... "si seulement j'avais"


Ma toune m'a quitté. Mousse, ma vieille, ma grande fidèle m'a lâchée lundi, rattrapée (à plus de 15 ans) par un lymphome foudroyant. Elle s'est endormie dans mes bras, chez le vétérinaire, débarrassée enfin de ses terribles attaques de douleurs commencées pendant le week end.
J'étais en paix avec ma décision, et tout est dans l'ordre des choses, je le sais bien.
Et pourtant, mardi, j'ai passé une terrible tourmente. Certes il y avait le chagrin, et  je m'y attendais (et il est toujours là d'ailleurs, 15 ans côte à côte ne s'effacent pas d'un trait de plume). Mais il y avait autre chose de plus violent, de plus déstabilisant, qui m'a interrogée jusqu'à ce que je comprenne...
J'étais en pleine crise de "si seulement j'avais"
  • si seulement j'avais vu avant
  • si seulement je l'avais nourrie autrement
  • si seulement je l'avais plutôt fait endormir à la maison
  • si seulement ...
Bref, je me repassais sans arrêt le film de ce qui s'était passé en me disant que j'aurais pu faire mieux. Autrement. Parfaitement même.
Ne croyez pas que vous repasser le film de votre dernier match personnel raté en analysant chacune de vos erreurs vous servent (à moins que vous ne soyez Tsonga face à Federer cette nuit, ce que je ne vous souhaite pas) ! Je vous disais dans mon dernier post ma découverte géniale : le sucre ne guérit pas l'angoisse, il la provoque. Eh bien, de la même manière, j'ai compris récemment un principe simple !
Revenir en arrière pour se repasser en boucle ses erreurs ne rend pas meilleur,
cela empêche simplement de mettre son énergie au service du futur !
Je croyais que remacher ses erreurs permettait de les comprendre pour ne pas les reproduire. J'avais tort. Remâcher ses erreurs nourrit le manque de confiance en soi, développe accessoirement aussi le jugement sur les autres, et enfin assèche l'énergie d'avancer. Remâcher ses erreurs est profondément stérile, comme replanter indéfiniment dans une terre sèche une graine pas germée (même le moins jardinier d'entre vous, chers lecteurs, voit j'imagine le côté inutile du geste. enfin j'aime à le croire).
L'énergie mentale est limitée, ne serait ce que par le temps conscient dont nous disposons chaque jour. Tout le temps passé à revenir sur ce qui a été fait (y compris les vraies erreurs, les vraies maladresses, les vraies méchancetés, nous avons tous des squelettes dans le placard, inévitablement) est du temps perdu . Un temps précieux qui devrait être mis à profit pour faire mieux, pour construire, et pourquoi pas même, pour réparer.
Alors arrêtez les flash backs, asséchez les regrets,
et mettez votre esprit non plus à la merci d'hier, mais au service de demain.
Et pensez zen !

samedi 23 janvier 2010

Et si la véritable épidémie du siècle, c'était... le sucre !


 Vous avez tous remarqué la grosse dégonflade du dragon H1N1 que l'on nous a agité sous le nez cet hiver. Je ne participe pas à la curée contre Roselyne Bachelot quand au nombre de vaccins commandés... qu'aurait on dit si l'épidémie s'était révélée dangereuse et que l'on ait manqué de vaccins, nous obligeant à choisir "Qui" allait avoir droit à la survie ? Mais maintenant que nous sommes sorties de cette préoccupation collective, je me dis qu'il serait temps que nous réfléchissions sérieusement à notre santé.
Et j'ai à ce sujet à vous raconter mon expérience personnelle avec ... le sucre.
Je suis comme beaucoup d'entre vous : j'ai grandi entre barre chocolatée et biscuits consolateurs, j'ai traversé mes études en mangeant des kilos de machins plus ou moins colorés, plus ou moins chimiques, mais toujours sucrés, et j'ai survécu à une bonne partie de ma vie professionnelle grâce au chocolat noir que je planquais artistement sous mes dossiers suspendus dans mon tiroir de bureau (il y avait aussi du mauvais chocolat dans un tiroir apparent, mais c'était un leurre pour les visiteurs et les voleurs ... ben oui, le chocolat, ça me retire tout sens du partage !).
Comme beaucoup d'entre vous aussi,  j'étais capable de faire le lien assez évident entre "contrariété-chagrin-envie de tuer mon boss ou le voisin" et mon envie de sucré.
Enfin, je croyais.
Car à la suite d'une longue discussion avec un thérapeute un peu avant Noël, qui a pris le temps de reprendre avec moi toutes mes idées et toutes mes habitudes sur le sucré, je me suis lancée depuis deux mois dans une aventure nouvelle et tout à fait palpitante : apprendre à vivre sans sucre industriel-béquille.
Et je suis en train d'arriver à des conclusions tout à fait époustouflantes, même pour moi (qui me jugeais, en toute modestie, assez sensibilisée déjà au sujet).
Il y a deux mois, j'ai pris les engagements suivants  avec moi- même:
  • arrêter le sucré type biscuit au chocolat, barre (y compris aux céréales mais en fait bourrées de sucres) , et même biscuits plus anodins type speculoos ou palmier.
  • faire mon pain (et non, je n'ai pas de machine ! croyez vous que l'humanité a eu besoin de machine depuis 3000 ans ? vous allez chez Lidl, vous achetez leur farine a pain qui comprend même la levure, vous battez 4 mn au mélangeur classique, vous laissez reposer avant de cuire dans votre four normal  et ... bingo vous avez un pain parfait !) afin de ne pas recourir aux pains industriels bourrés d'ajouts (et désolée de le dire, mais je comprends même le pain de mes boulangers locaux dans l'industriel : il sèche beaucoup plus vite et me cale beaucoup moins que le pain que je fais).
  • ne prendre un dessert que le midi, jamais le soir, pour ne pas enclencher la machine à avoir envie de sucre avant de me coucher (oui, il m'arrivait de me tasser une demi plaque de chocolat la nuit en mettant ça sur le compte de l'angoisse de ma vie)
  • et surtout, surtout, lorsque je me sens une envie de manger, me poser systématiquement cette question :"ai je vraiment faim, ou suis je en train de réclamer du sucre pour calmer mon angoisse ?" Pour répondre à cette question (et les deux mois passés me prouvent que la réponse est beaucoup, beaucoup moins évidente que je ne le pensais) je m'astreins à ceci : je vais me couper un bout de pain avec un bout de fromage salé. Si j'ai faim, cette perspective me satisfait. Si j'ai seulement envie de sucre pour compenser l'angoisse, le pain-fromage me rebute. Et j'ai pris l'habitude de ne pas céder , à ce moment là, à mon envie de sucre, mais je pose simplement sur le papier les quelques trucs qui génèrent du stress en moi à ce moment-là, question de faire face au moins au vrai problème, et d'avoir une chance de le résoudre.
Qu'ai je découvert après deux mois de ce qui n'est pas un régime, mais une simple prise de conscience de mon rapport à la nourriture :
  • tout d'abord,  je me sens mieux dans mon corps, et que notamment mes douleurs d'estomac que j'associais au stress se sont calmées... ce n'était pas le stress le problème, mais le sucre que j'absorbais pour le gérer !
  • ensuite, je n'ai plus les monstrueux coups de barre qui chez moi pouvaient aller jusqu'au malaise, et que je soignais (bien sûr) avec une barre sucrée. Aujourd'hui je prends en petit déjeuner mon pain (plein d'amour, en plus, quand il est fait maison !) avec du beurre et un poil de confiture maison avec pour le goût, je tiens jusqu'à une heure de l'après midi sans malaise. A mon époque pain industriel et grosse platrée de confiture, je tombais raide à 11 heures !
  • enfin, et plus fort encore,  j'ai moins de crises d'angoisse. Car le sucre est une fausse solution à l'angoisse : il donne l'impression de la calmer sur le coup, mais en fait, lorsqu'il disparait, il génère un phénomène d'angoisse encore plus fort.
J'en ai eu la preuve tangible la semaine dernière : mauvais temps aidant, nous avons décidé avec Noé de faire la cuisine le samedi, et nous avons fait notamment une délicieuse flognarde aux framboises (bon, ne me regardez pas comme ça, il semblerait que flognarde soit un terme suisse, car ici tout le monde fait une tête étrange quand j'évoque ce dessert. En gros c'est un clafoutis !). Entre le fait que c'était délicieux, qu'il faisait un temps de porc, et que l'on s'est installé devant un feu avec un thé et le clafoutis très tentant... je me suis tassé en une heure près de la moitié du plat, avec grand bonheur.Trois heures plus tard, je me suis retrouvée dans une crise d'angoisse phénoménale (du genre, reprenons notre vie de A à Z et listons vaillament . tout ce qui va mal . tout ce qui a été mal . tout ce qui pourrait aller encore plus mal. Et plongeons dans une spirale de désespoir parfait. Vous voyez le genre).
C'est lorsque m'est venue une subite envie d'aller attaquer la fin du plat dans la cuisine que j'ai compris que j'étais en pleine crise de manque de sucre.
LE SUCRE NE CALME PAS LES ANGOISSES, IL LES GENERE !
Voila ma grande découverte (pardon à tous ceux qui l'ont compris depuis longtemps et me l'ont seriné gentiment. il me fallait un déclic personnel pour le comprendre!)
Alors , si vous aussi, vous vous"autorisez un peu de chocolat" (juste un carré, enfin , une ligne, enfin, la plaque... mais bon, seulement pour cette fois... ), si vous aussi vous turbinez au biscuit d'enfance qui console, ou pire, au substitut de repas qui s'affirme régime mais qui en fait, par son goût sucré, réveille les envies chez vous.. arrêtez tout !!
Et il n'est même pas necessaire de "se priver" , simplement de réserver le sucré à la fin du repas à midi, en quantité raisonnable, puis d'être lucide sur les mécanismes de manque de sucre pour les déjouer...
Je vous garantis que vous allez faire la différence, et votre entourage aussi !
Finies les crises de manques, la déprime ou l'agressivité subite ! Le sucre ne joue plus avec vos nerfs , et du coup vous ne jouez plus avec ceux de vos conjoints, enfants, collègues. Une vraie libération, je vous l'assure...
Il me reste à trouver le remède magique pour ces quelques jours du mois que Albert Cohen appelle joliment les "jours du Dragon" où pour le coup, ce sont les hormones qui jouent avec mes nerfs... dès que j'ai trouvé, je vous fais signe !
En attendant, sucrez zen !

dimanche 10 janvier 2010

La bonne année, ça me casse les pieds...


Vous avez vu le nombre de cartes de voeux électroniques que vous recevez ? de M.Superdiscountpascherprixunique à Mme Juliecosettemagalichose du laboratoire truc, tout le monde se sent obligé de vous envoyer des voeux parfaitement vides de sens et sans intérêt. Sans compter les futés qui envoient des voeux à tout leur carnet d'adresse et dont on reçoit une carte sans avoir la moindre idée de qui c'est ! argh !  Saturation , je dis !!

Alors, je vais prendre un peu d'avance pour m'éviter les voeux répétitifs des 9 prochaines années... et je vais vous souhaiter tout de suite
Une magnifique décennie !
pleine de bonheur, de santé, de prospérité, d'amour.
et de tracas aussi...

Si si... de tracas, je pèse mes mots.
Et non, ce n'est pas un effet d'une éventuelle méchanceté de ma part !

C'est simplement qu'il faut bien constater que le bonheur, la réussite, la santé permanents... ca rendrait plutot mou du genou et pas très évoluant, si je peux me permettre ce néologisme. Rien à faire, nous sommes tous pareils : seuls les défis de la vie, les claques, les cailloux sur le chemin nous font grandir et progresser.

La sérénité, rappelons le, ce n'est pas de ne pas avoir d'ennuis... c'est de les vivre avec calme et respect, avec la compréhension que, quelle que soit l'épreuve, elle a un sens et une utilité pour soi. Et pour les autres.

Je vous souhaite donc une décennie sereine, "évoluante", et ... je ne vous embêterai plus de voeux pendant les années qui viennent. C'est ma résolution première . Ma deuxième résolution est que je vais prendre plus de temps pour alimenter ce blog, qui me manque... On va voir si je tiens !! La croissance de mon entreprise www.entouteserenite.com et du réseau que j'anime www.home-stager-professionnel.com m'a pris beaucoup de temps en 2009, mais j'avance en organisation et en aide, je fais donc le voeu solennel  de consacrer à nouveau du temps à ce blog. Vous me secouerez les puces si je dérape.
En attendant, profitez des superbes paysages de neige que nous offre cet hiver, et claquez des dents zen !!