dimanche 31 janvier 2010

100 000...


Ben oui, 100 000...
Aujourd'hui, ce petit blog vient de dépasser les 100 000 visiteurs, et frôle les 220 000 pages vues depuis sa création. Je n'en reviens pas.
Je me souviens encore de mon émotion lorsque j'ai atteint les 50 premières visites... Même avec tous mes allers et retours pour vérifier le look de mon blog, je me doutais qu'il y avait dans ces cinquante visiteurs des gens que je connaissais pas, des visiteurs inconnus qui venaient lire mes mots et qui n'étaient ni mon père, ni mon fils, ni mon facteur... Cinquante ! je trouvais cela déjà surréaliste.
Pour les 10 000 , je vous avais offert le champagne (oui, je suis comme ça moi. le champagne virtuel coule à flot à la moindre occasion !).
Et voila que près de 100 000 fois, vous, lecteurs que je ne connais pas, êtes venus lire quelques pages plus ou moins utiles, plus ou moins drôles, mais toujours sincères....
Cela m'amène à une toute petite conclusion philosophique (vous ne croyiez pas que vous alliez vous en sortir comme ça !) :
Croyez à vos rêves. même les plus fous. Et avancez.
Posez la première pierre de votre maison, le premier mot de votre livre, le premier baiser sur les lèvres qui vous plaisent, la première pièce dans la tirelire pour votre tour du monde... Mais surtout agissez ! Croyez en vous, et faites les pas nécessaires. Le plus inattendu, le plus espéré peut arriver.
Lorsque j'ai créé mon blog, quelques amis ont haussé des épaules "des blogs, il y en a des milliers, tu vas te lasser, et puis ça te rapportera quoi ?".
Ma réponse aujourd'hui est simple : du bonheur. Ce blog m'apporte le bonheur de vos commentaires, de vos petits mots, de vos remarques parfois quand je vous rencontre (oui, il arrive que je rencontre mes lecteurs dans la vraie vie ; statistiquement c'est surprenant mais ça arrive !!). Le bonheur de savoir que certains ont partagé mes éclats de rire souvent, mes larmes parfois, et mes coups de colère aussi.
Alors merci à vous pour ces 100 000 regards posés sur mes mots, et bonne semaine à tous !
Et lisez zen !

vendredi 29 janvier 2010

Décidé d'arrêter les ... "si seulement j'avais"


Ma toune m'a quitté. Mousse, ma vieille, ma grande fidèle m'a lâchée lundi, rattrapée (à plus de 15 ans) par un lymphome foudroyant. Elle s'est endormie dans mes bras, chez le vétérinaire, débarrassée enfin de ses terribles attaques de douleurs commencées pendant le week end.
J'étais en paix avec ma décision, et tout est dans l'ordre des choses, je le sais bien.
Et pourtant, mardi, j'ai passé une terrible tourmente. Certes il y avait le chagrin, et  je m'y attendais (et il est toujours là d'ailleurs, 15 ans côte à côte ne s'effacent pas d'un trait de plume). Mais il y avait autre chose de plus violent, de plus déstabilisant, qui m'a interrogée jusqu'à ce que je comprenne...
J'étais en pleine crise de "si seulement j'avais"
  • si seulement j'avais vu avant
  • si seulement je l'avais nourrie autrement
  • si seulement je l'avais plutôt fait endormir à la maison
  • si seulement ...
Bref, je me repassais sans arrêt le film de ce qui s'était passé en me disant que j'aurais pu faire mieux. Autrement. Parfaitement même.
Ne croyez pas que vous repasser le film de votre dernier match personnel raté en analysant chacune de vos erreurs vous servent (à moins que vous ne soyez Tsonga face à Federer cette nuit, ce que je ne vous souhaite pas) ! Je vous disais dans mon dernier post ma découverte géniale : le sucre ne guérit pas l'angoisse, il la provoque. Eh bien, de la même manière, j'ai compris récemment un principe simple !
Revenir en arrière pour se repasser en boucle ses erreurs ne rend pas meilleur,
cela empêche simplement de mettre son énergie au service du futur !
Je croyais que remacher ses erreurs permettait de les comprendre pour ne pas les reproduire. J'avais tort. Remâcher ses erreurs nourrit le manque de confiance en soi, développe accessoirement aussi le jugement sur les autres, et enfin assèche l'énergie d'avancer. Remâcher ses erreurs est profondément stérile, comme replanter indéfiniment dans une terre sèche une graine pas germée (même le moins jardinier d'entre vous, chers lecteurs, voit j'imagine le côté inutile du geste. enfin j'aime à le croire).
L'énergie mentale est limitée, ne serait ce que par le temps conscient dont nous disposons chaque jour. Tout le temps passé à revenir sur ce qui a été fait (y compris les vraies erreurs, les vraies maladresses, les vraies méchancetés, nous avons tous des squelettes dans le placard, inévitablement) est du temps perdu . Un temps précieux qui devrait être mis à profit pour faire mieux, pour construire, et pourquoi pas même, pour réparer.
Alors arrêtez les flash backs, asséchez les regrets,
et mettez votre esprit non plus à la merci d'hier, mais au service de demain.
Et pensez zen !

samedi 23 janvier 2010

Et si la véritable épidémie du siècle, c'était... le sucre !


 Vous avez tous remarqué la grosse dégonflade du dragon H1N1 que l'on nous a agité sous le nez cet hiver. Je ne participe pas à la curée contre Roselyne Bachelot quand au nombre de vaccins commandés... qu'aurait on dit si l'épidémie s'était révélée dangereuse et que l'on ait manqué de vaccins, nous obligeant à choisir "Qui" allait avoir droit à la survie ? Mais maintenant que nous sommes sorties de cette préoccupation collective, je me dis qu'il serait temps que nous réfléchissions sérieusement à notre santé.
Et j'ai à ce sujet à vous raconter mon expérience personnelle avec ... le sucre.
Je suis comme beaucoup d'entre vous : j'ai grandi entre barre chocolatée et biscuits consolateurs, j'ai traversé mes études en mangeant des kilos de machins plus ou moins colorés, plus ou moins chimiques, mais toujours sucrés, et j'ai survécu à une bonne partie de ma vie professionnelle grâce au chocolat noir que je planquais artistement sous mes dossiers suspendus dans mon tiroir de bureau (il y avait aussi du mauvais chocolat dans un tiroir apparent, mais c'était un leurre pour les visiteurs et les voleurs ... ben oui, le chocolat, ça me retire tout sens du partage !).
Comme beaucoup d'entre vous aussi,  j'étais capable de faire le lien assez évident entre "contrariété-chagrin-envie de tuer mon boss ou le voisin" et mon envie de sucré.
Enfin, je croyais.
Car à la suite d'une longue discussion avec un thérapeute un peu avant Noël, qui a pris le temps de reprendre avec moi toutes mes idées et toutes mes habitudes sur le sucré, je me suis lancée depuis deux mois dans une aventure nouvelle et tout à fait palpitante : apprendre à vivre sans sucre industriel-béquille.
Et je suis en train d'arriver à des conclusions tout à fait époustouflantes, même pour moi (qui me jugeais, en toute modestie, assez sensibilisée déjà au sujet).
Il y a deux mois, j'ai pris les engagements suivants  avec moi- même:
  • arrêter le sucré type biscuit au chocolat, barre (y compris aux céréales mais en fait bourrées de sucres) , et même biscuits plus anodins type speculoos ou palmier.
  • faire mon pain (et non, je n'ai pas de machine ! croyez vous que l'humanité a eu besoin de machine depuis 3000 ans ? vous allez chez Lidl, vous achetez leur farine a pain qui comprend même la levure, vous battez 4 mn au mélangeur classique, vous laissez reposer avant de cuire dans votre four normal  et ... bingo vous avez un pain parfait !) afin de ne pas recourir aux pains industriels bourrés d'ajouts (et désolée de le dire, mais je comprends même le pain de mes boulangers locaux dans l'industriel : il sèche beaucoup plus vite et me cale beaucoup moins que le pain que je fais).
  • ne prendre un dessert que le midi, jamais le soir, pour ne pas enclencher la machine à avoir envie de sucre avant de me coucher (oui, il m'arrivait de me tasser une demi plaque de chocolat la nuit en mettant ça sur le compte de l'angoisse de ma vie)
  • et surtout, surtout, lorsque je me sens une envie de manger, me poser systématiquement cette question :"ai je vraiment faim, ou suis je en train de réclamer du sucre pour calmer mon angoisse ?" Pour répondre à cette question (et les deux mois passés me prouvent que la réponse est beaucoup, beaucoup moins évidente que je ne le pensais) je m'astreins à ceci : je vais me couper un bout de pain avec un bout de fromage salé. Si j'ai faim, cette perspective me satisfait. Si j'ai seulement envie de sucre pour compenser l'angoisse, le pain-fromage me rebute. Et j'ai pris l'habitude de ne pas céder , à ce moment là, à mon envie de sucre, mais je pose simplement sur le papier les quelques trucs qui génèrent du stress en moi à ce moment-là, question de faire face au moins au vrai problème, et d'avoir une chance de le résoudre.
Qu'ai je découvert après deux mois de ce qui n'est pas un régime, mais une simple prise de conscience de mon rapport à la nourriture :
  • tout d'abord,  je me sens mieux dans mon corps, et que notamment mes douleurs d'estomac que j'associais au stress se sont calmées... ce n'était pas le stress le problème, mais le sucre que j'absorbais pour le gérer !
  • ensuite, je n'ai plus les monstrueux coups de barre qui chez moi pouvaient aller jusqu'au malaise, et que je soignais (bien sûr) avec une barre sucrée. Aujourd'hui je prends en petit déjeuner mon pain (plein d'amour, en plus, quand il est fait maison !) avec du beurre et un poil de confiture maison avec pour le goût, je tiens jusqu'à une heure de l'après midi sans malaise. A mon époque pain industriel et grosse platrée de confiture, je tombais raide à 11 heures !
  • enfin, et plus fort encore,  j'ai moins de crises d'angoisse. Car le sucre est une fausse solution à l'angoisse : il donne l'impression de la calmer sur le coup, mais en fait, lorsqu'il disparait, il génère un phénomène d'angoisse encore plus fort.
J'en ai eu la preuve tangible la semaine dernière : mauvais temps aidant, nous avons décidé avec Noé de faire la cuisine le samedi, et nous avons fait notamment une délicieuse flognarde aux framboises (bon, ne me regardez pas comme ça, il semblerait que flognarde soit un terme suisse, car ici tout le monde fait une tête étrange quand j'évoque ce dessert. En gros c'est un clafoutis !). Entre le fait que c'était délicieux, qu'il faisait un temps de porc, et que l'on s'est installé devant un feu avec un thé et le clafoutis très tentant... je me suis tassé en une heure près de la moitié du plat, avec grand bonheur.Trois heures plus tard, je me suis retrouvée dans une crise d'angoisse phénoménale (du genre, reprenons notre vie de A à Z et listons vaillament . tout ce qui va mal . tout ce qui a été mal . tout ce qui pourrait aller encore plus mal. Et plongeons dans une spirale de désespoir parfait. Vous voyez le genre).
C'est lorsque m'est venue une subite envie d'aller attaquer la fin du plat dans la cuisine que j'ai compris que j'étais en pleine crise de manque de sucre.
LE SUCRE NE CALME PAS LES ANGOISSES, IL LES GENERE !
Voila ma grande découverte (pardon à tous ceux qui l'ont compris depuis longtemps et me l'ont seriné gentiment. il me fallait un déclic personnel pour le comprendre!)
Alors , si vous aussi, vous vous"autorisez un peu de chocolat" (juste un carré, enfin , une ligne, enfin, la plaque... mais bon, seulement pour cette fois... ), si vous aussi vous turbinez au biscuit d'enfance qui console, ou pire, au substitut de repas qui s'affirme régime mais qui en fait, par son goût sucré, réveille les envies chez vous.. arrêtez tout !!
Et il n'est même pas necessaire de "se priver" , simplement de réserver le sucré à la fin du repas à midi, en quantité raisonnable, puis d'être lucide sur les mécanismes de manque de sucre pour les déjouer...
Je vous garantis que vous allez faire la différence, et votre entourage aussi !
Finies les crises de manques, la déprime ou l'agressivité subite ! Le sucre ne joue plus avec vos nerfs , et du coup vous ne jouez plus avec ceux de vos conjoints, enfants, collègues. Une vraie libération, je vous l'assure...
Il me reste à trouver le remède magique pour ces quelques jours du mois que Albert Cohen appelle joliment les "jours du Dragon" où pour le coup, ce sont les hormones qui jouent avec mes nerfs... dès que j'ai trouvé, je vous fais signe !
En attendant, sucrez zen !

dimanche 10 janvier 2010

La bonne année, ça me casse les pieds...


Vous avez vu le nombre de cartes de voeux électroniques que vous recevez ? de M.Superdiscountpascherprixunique à Mme Juliecosettemagalichose du laboratoire truc, tout le monde se sent obligé de vous envoyer des voeux parfaitement vides de sens et sans intérêt. Sans compter les futés qui envoient des voeux à tout leur carnet d'adresse et dont on reçoit une carte sans avoir la moindre idée de qui c'est ! argh !  Saturation , je dis !!

Alors, je vais prendre un peu d'avance pour m'éviter les voeux répétitifs des 9 prochaines années... et je vais vous souhaiter tout de suite
Une magnifique décennie !
pleine de bonheur, de santé, de prospérité, d'amour.
et de tracas aussi...

Si si... de tracas, je pèse mes mots.
Et non, ce n'est pas un effet d'une éventuelle méchanceté de ma part !

C'est simplement qu'il faut bien constater que le bonheur, la réussite, la santé permanents... ca rendrait plutot mou du genou et pas très évoluant, si je peux me permettre ce néologisme. Rien à faire, nous sommes tous pareils : seuls les défis de la vie, les claques, les cailloux sur le chemin nous font grandir et progresser.

La sérénité, rappelons le, ce n'est pas de ne pas avoir d'ennuis... c'est de les vivre avec calme et respect, avec la compréhension que, quelle que soit l'épreuve, elle a un sens et une utilité pour soi. Et pour les autres.

Je vous souhaite donc une décennie sereine, "évoluante", et ... je ne vous embêterai plus de voeux pendant les années qui viennent. C'est ma résolution première . Ma deuxième résolution est que je vais prendre plus de temps pour alimenter ce blog, qui me manque... On va voir si je tiens !! La croissance de mon entreprise www.entouteserenite.com et du réseau que j'anime www.home-stager-professionnel.com m'a pris beaucoup de temps en 2009, mais j'avance en organisation et en aide, je fais donc le voeu solennel  de consacrer à nouveau du temps à ce blog. Vous me secouerez les puces si je dérape.
En attendant, profitez des superbes paysages de neige que nous offre cet hiver, et claquez des dents zen !!